25.2.2014
«J’achète de la crème fraîche bio à la Migros. Son goût me surprend, aussi j’examine l’étiquette. Au dos de l’emballage figure la mention «crème acidulée bio», alors que la face avant du produit parle d’une crème fraîche. Faut-il désormais prendre une loupe pour vérifier les intitulés des marchandises durant ses courses?»
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En Suisse, l’appellation «crème fraîche» prête à confusion. Pour beaucoup de Romands, le qualificatif «frais» désigne un produit naturel non apprêté, comme le serait un fruit frais ou de la crème liquide, fraîchement séparée du lait.
Les Alémaniques, tout comme la loi d’ailleurs, donnent à une sorte de crème acidulée le nom de «crème fraîche», en empruntant le terme français en toutes lettres. Ce produit est traité à chaud et acidifié avec des lactobacilles qui lui donnent sa texture ferme, censée se rapprocher de la crème française, épaisse. Sa saveur est mal adaptée pour accompagner un dessert et peut surprendre si on ne s’y attend pas. Ce produit sert surtout à lier des sauces.
La crème fraîche de la Migros correspond donc bien à la loi, mais pas forcément aux attentes des Romands. Evidemment, on ne peut que se sentir frustré de constater que le terme «frais» change de signification selon une sensibilité régionale.



