22.10.2015, Laurence Julliard
La FRC et la Ville de Lausanne lancent une nouvelle plate-forme de service. Objectif: lutter contre le prêt-à-jeter.
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Et de deux! Après Genève, c’est Lausanne qui se dote d’un répertoire d’adresses des bons réparateurs. Car trouver la perle rare pour donner un nouveau souffle aux appareils domestiques ou de loisir ne tombe pas forcément sous le sens. Le site Lausanne-repare.ch s’inscrit donc dans la filiation directe de Ge-repare.ch, à la différence près que la FRC s’est cette fois associée au chef-lieu vaudois.
Les enquêteurs FRC: une force de frappe
Etabli par l’Unité développement durable de la Ville de Lausanne et par la FRC, ce nouvel «annuaire du bon réparateur» comprend neuf catégories d’objets courants: les appareils électriques et l’électroménager, l’électronique, l’informatique, les téléphones, les chaussures, les vêtements, les accessoires, les vélos et, pour finir, les vélos électriques. Outre des adresses qui intègrent aussi le tissu économique du Grand Lausanne, le site fourmille de conseils pratiques pour prolonger la durée de vie des objets et dispose d’une rubrique Actus, régulièrement alimentée.
La plate-forme encourage une démarche participative. La population est donc invitée à partager informations et événements liés à la thématique. Et les enquêteurs de la FRC, très présents sur le terrain, ont comme mission de compléter et de mettre régulièrement à jour le répertoire élaboré par leurs soins durant cinq mois.
Soutenir l’économie locale
Le lancement de la plate-forme s’accompagne du déploiement d’une campagne de sensibilisation dans les bus et au cinéma. «Les vidéos et les affiches qui la composent ont pour but de faire réfléchir le consommateur sur les enjeux écologiques, sociétaux et économiques liés aux achats responsables», souligne Laurianne Altwegg, responsable Environnement à la FRC. Penser réparation pour réduire les impacts environnementaux et sociaux négatifs de la surconsommation est une notion qui a encore un long chemin à parcourir avant de devenir une habitude.
«Le taux de fréquentation des Repair Cafés FRC partout en Suisse romande montre toutefois que les états d’esprit changent, poursuit Laurianne Altwegg. Et ces annuaires s’inscrivent comme une solution complémentaire: tout le monde n’est pas outillé, et, pour des interventions plus délicates ou plus lourdes, nous avons besoin de professionnels proches de chez nous, ne serait-ce que pour obtenir la bonne pièce détachée!» L’initiative fait d’une pierre deux coups, puisque recourir à ces réparateurs soutient également l’économie locale dans ce secteur d’activité.
