29.9.2015, D.F. / Signalez immédiatement une anomalie, faute de quoi vous n’aurez plus que les yeux pour pleurer. Shutterstock / Syda Productions
Des travaux peuvent causer bien des tracas. En cas de malfaçon ou de défaut, il y a lieu d’en aviser immédiatement l’entrepreneur.
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«Courant 2014, la société Ménétrey Lausanne a posé à mon domicile un parquet en chêne massif huilé d’usine pour un prix de près de 18 000 francs. Le vendeur m’a garanti la stabilité du produit au niveau de la couleur pour une dizaine d’années puis un vieillissement progressif. Or, quelques semaines plus tard, le parquet est devenu tout jaune. J’ai donc demandé à la société de remédier au problème. Après plusieurs tests, la société est arrivée à la conclusion qu’il n’existait pas de défaut dans les matériaux utilisés et que rien ne justifiait par conséquent un remplacement du parquet. Quels sont mes droits en pareille situation?» Daniel Holenweg
Tout propriétaire est un jour ou l’autre confronté à la nécessité d’entreprendre des travaux de rénovation. Non seulement onéreux, ceux-ci impliquent aussi d’importants désagréments chez soi et l’intervention de plusieurs corps de métiers dont on ne connaît bien souvent que peu les secrets.
Voyant son parquet virer au jaune massif en l’espace de quelques jours seulement, Daniel Holenweg, bien que non spécialiste en la matière, a jugé que le bois présentait une anomalie manifeste. Ni une ni deux, il a signalé le problème à Ménétrey Lausanne, et demandé à ce que des mesures soient prises pour retrouver le sol tel qu’il l’avait initialement choisi.
Arrangement à l’amiable
Ladite société a répondu qu’il n’était pas possible de garantir la couleur de ce parquet, ce qui figurait par ailleurs dans les conditions du contrat. Or, selon notre membre, un tel écart de couleur ne relevait en aucun cas d’un vieillissement naturel du bois, mais bien d’un défaut dont l’entrepreneur était responsable.
La FRC a signalé à cette société qu’elle avait l’obligation légale de garantir la qualité de la matière fournie (Code des obligations, art. 365). Or, en l’espèce, les modifications subies par le bois ne pouvaient raisonnablement être considérées comme relevant d’un vieillissement naturel ou d’une usure normale, ce d’autant que le vendeur avait expressément assuré à notre membre que la couleur du parquet ne changerait pas durant les dix années à venir.
Bien que n’étant pas en mesure d’expliquer ce qui s’était passé, Ménétrey a accepté de verser un montant de 5750 francs à Daniel Holenweg en guise d’arrangement financier à l’amiable, en lieu et place d’un remplacement du parquet ou d’un nouveau traitement de surface.



