21.6.2013, Photo Shutterstock / Zsolt Biczo
La qualité des eaux des bains à bulles et des piscines publiques laisse à désirer selon les chimistes cantonaux, qui publiaient hier les résultats des campagnes d'analyses menées en 2012.
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Alors que l’été pointe enfin le bout de son nez, les résultats des analyses des chimistes cantonaux romands dévoilés hier risquent d’en refroidir plus d’un. Ainsi, près de 35% des 129 bains à remous d’établissements publics contrôlés par leurs services contenaient trop de légionelles. «Ces bactéries sont dangereuses pour la santé», a précisé Patrick Edder, chimiste cantonal à Genève, qui relève que les jacuzzis exigent une gestion très précise du débit de l’eau et un degré très élevé d’hygiène. Présents dans les hôtels ou les bains thermaux, ces bassins ont dû être vidés et nettoyés.
De quoi se rabattre sur les piscines? Que nenni. Là encore, les résultats ne sont guère brillants puisque 49% des eaux analysées ont révélé des concentrations en produits de chloration (tels que le chloroforme) excédant les valeurs autorisées. Des produits toxiques, aussi bien par inhalation que par transmission cutanée, rappellent les chimistes cantonaux qui entendent porter une attention soutenue à ces deux problématiques ces prochaines années.
