26.8.2014
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Dans quelques-unes de ses filiales, Swisscom offre un accueil plus personnalisé. Trop, au goût de certains, qui n’apprécient pas qu’on les prenne en photo. En effet, la personne chargée de l’accueil demande votre nom, si vous souhaitez parler à un conseiller et peut vous tirer le portrait à des fins d’identification. Cette manière de faire heurte la sensibilité de Josianne B.: «J’ai refusé, mais le cliché avait déjà été pris. On n’a pas le droit de photographier des personnes sans leur consentement. Cette pratique est inadmissible!»
La loi et le Tribunal fédéral lui don-nent raison. Le droit à l’image, qui fait partie des règles protégeant la vie privée, stipule qu’une photographie ne peut être prise ou publiée contre la volonté expresse ou sans l’accord de la personne concernée. Il existe des exceptions, notamment si cela est justifié par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par
la loi.
La FRC a donc interpellé Swisscom pour que le consentement du consommateur soit demandé avant de prendre la photo et non a posteriori. Dans sa réponse, l’opérateur s’excuse de ce faux pas. Christian Neuhaus, porte-parole de l’entreprise, explique que dans certains magasins sans distributeur de tickets, la description du client a fait place à la photo, mais avec comme consigne aux employés de demander tout d’abord aux clients s’ils peuvent faire une photo et leur en expliquer la raison.
Autre solution: revenir au bon vieux ticket que l’on prend en attendant patiemment son tour. Au moins, cela a le mérite d’être plus anonyme. Car n’oublions pas la caméra placée à l’entrée, qui filme de toute façon les allées et venues…
