2.6.2009
"J'ai reçu une carte-cadeau d'une valeur de 200 fr. émise par Media- Markt, à Meyrin, payée en espèces par ma femme. Lors du règlement de mes achats à la caisse à l'aide de ma carte non encore utilisée, la caissière m'informe qu'il n'y a plus aucun crédit sur la carte. En toute bonne foi, je demande à un responsable financier de me fournir des explications. Après m'avoir reçu sans ménagements, on me laisse attendre à la réception, debout, sans nouvelles, pendant plus de deux heures, pour finalement m'annoncer que plusieurs opérations de retrait avaient eu lieu! Le tout m'est indiqué avec arrogance par des individus qui ne semblent pas croire qu'un client puisse être de bonne foi et respectable, et ne font pas l'effort de chercher avec lui une explication plausible. Je ne sais pas ce qui s'est produit, mais une erreur a bel et bien été commise par le magasin lors de l'établissement de la carte."
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Explications fumeuses et défiance infondée à l’égard d’un client de bonne foi: un cocktail suffisant pour que la FRC réagisse. Il n’est en effet pas acceptable que la version du client soit à ce point ignorée et que les explications données soient aussi vaseuses. Voilà un exemple édifiant de l’impossibilité pour un simple consommateur de prouver sa bonne foi face à la toute-puissance d’une enseigne de renommée internationale. Compte tenu de ce déséquilibre structurel flagrant, une association de consommateurs comme la FRC peut vous aider à vous faire entendre et à obtenir satisfaction. D’ailleurs, suite à notre intervention, Media-Markt a accepté sans discuter de créditer la carte bon cadeau de notre membre d’un montant de 250 fr.
Un bon a une durée de validité de 5 ou dix ans depuis son établissement suivant de quelle prestation il s’agit. Actuellement (depuis le 1.01.2013) fait débat la question de savoir si cette durée peut être limitée expressément par le vendeur, ce qui est fréquemment le cas. Tant que les tribunaux n’auront pas trancher cette question, les commerçants continueront à vendre des bons à durée réduite et à ne pas accepter le bon présenté, une fois la date limite dépassée, même si elle ne l’est que depuis un jour. C’est non seulement rageant, mais commercialement discutable!
Valérie Muster
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