28.10.2014, Photo: CandyBox Images/shutterstock.com
«Un fitness propose une offre à 960 fr./an pour les hommes et 840 fr./an pour les femmes. Les prestations étant parfaitement les mêmes, quel que soit le soit le sexe du client, cette pratique n’est-elle pas discriminatoire?»
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En Suisse, l’égalité de traitement entre hommes et femmes est un droit inscrit dans la Constitution fédérale depuis 1981, et un grand nombre de textes légaux ont été amendés ces dernières années afin de le faire respecter au mieux. Bien sûr, l’égalité n’est pas encore parfaite, et la loi y pourvoit surtout dans les domaines de la famille, du travail et de la formation.
Dans le cas qui vous intéresse, l’interdiction constitutionnelle de la discrimination (Constitution, art. 8 al. 2) ne s’applique pas directement, puisque le fitness est une entreprise privée et que les dispositions légales engagent surtout l’Etat et ses autorités. Par un comportement discriminatoire, il faut comprendre tout agissement ou toute attitude qui porte atteinte, de manière notoire et humiliante, à la dignité d’une personne. Actuellement, il n’existe pas de loi interdisant de faire payer un homme plus cher qu’une femme pour un service. De surcroît, une simple inégalité ne suffit pas. Aussi, même si le fitness propose une offre inégale, il ne fait pas à proprement parler de discrimination, au sens de l’article précité.



