5.6.2018, Sophie Michaud Gigon, Secrétaire générale de la FRC
Voici un an exactement que je suis en fonction à la FRC. J’ai pris la mesure de son champ d’action tant régional que national et, fin mai, j’ai découvert son pan international, à l’occasion de l’assemblée générale du BEUC, le Bureau européen des unions de consommateurs.
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La FRC représente en effet la Suisse au sein de cette faîtière des organisations de défense des consommateurs. L’occasion pour moi de sentir le pouls de ce qui se passe à Bruxelles et d’évaluer notre poids en regard des forces en présence sur l’échiquier du Vieux-Continent.
Certains pays sont représentés par plusieurs organisations membres; c’est le cas de la Grèce et de l’Italie. D’autres, comme l’Angleterre avec Which? ou l’Allemagne avec VZBV, n’en ont qu’une, mais quel poids! Ainsi, notre homologue allemand emploie 200 collaborateurs et reçoit 29 millions de l’Etat, sans compter le travail d’information, qui comprend les tests comparatifs, dévolu à un autre organisme. L’Allemagne compte certes dix fois plus de consommateurs que la Suisse, mais les moyens alloués sont, eux, multipliés par bien plus que dix. Cette comparaison le montre une fois de plus: la FRC fait beaucoup avec (trop) peu de moyens.
Au-delà de ces différences, les thèmes qui nous occupent nous permettent de tisser des alliances et de bénéficier d’échanges les uns avec les autres qui dépassent largement les frontières. Ensemble, nous pouvons espérer marquer une influence positive au profit des consommateurs. Cela notamment sur des thèmes comme la protection des données, les substances indésirables en tous genres ou l’action collective.
En avril dernier, la Commission de l’UE a soumis à l’examen de son Parlement plusieurs nouveautés pour que les droits des consommateurs s’en trouvent renforcés. La Suisse ferait bien d’oser emboîter franchement le pas.


