3.5.2022, Sophie Michaud Gigon
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L’impôt des consommateurs, la TVA, est de 7,7%. Les prestations d’hébergement taxées à 3,7% font exception. Idem pour les médicaments, la nourriture, les journaux et les livres, mais à 2,5%. Ce taux réduit s’applique encore notamment aux fleurs coupées, au glyphosate (!), à la litière pour chat.
Le 10 mai, lors de la session spéciale, le Conseil national débattra d’une nouvelle révision de la Loi sur la TVA. Un des principaux enjeux portera sur l’introduction de l’imposition des plateformes de vente en ligne situées hors de Suisse et livrant dans le pays. Pour ma part, j’y défendrai une baisse à 2,5% pour les produits d’hygiène menstruelle. Il n’y a aucune raison que ces produits pourtant indispensables à près de 3 millions de femmes en Suisse durant des décennies soient davantage taxés que la litière pour chat! Les langes devraient être inclus. Pour les ménages avec enfants comme pour les personnes incontinentes, ces articles sont des biens de première nécessité. Ils représentent une dépense incompressible.
Je proposerai également de stimuler le secteur de la seconde main en supprimant la TVA sur les produits concernés. En effet, un impôt a déjà été perçu à l’achat du neuf. La différence de prix ne sera sans doute pas massive mais l’enjeu est ailleurs: toute tentative de favoriser la prolongation de durée de vie des objets est bonne à prendre.


