5.12.2017, AH
S’engager comme volontaire à la FRC prend des formes très variées. Jean-Laurent, la soixantaine pétillante, a mis ses compétences au service de la cellule Tests comparatifs. Il raconte.
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«Les tablettes tactiles, ce n’est pas de ma génération et je n’y connais rien. Autant dire que lorsque j’ai dû les recenser, je n’y ai d’abord rien compris!» Heureusement pour lui, le high-tech n’est qu’un domaine parmi ceux sur lesquels Jean- Laurent s’est penché en presque quatre ans. Lui dont la mission était d’effectuer des études de marché a pu s’intéresser avec gourmandise aux vastes assortiments des denrées, découvrir le rayon des cosmétiques comme filer à celui des jouets. Il ne vous dévoilera pas pour autant sa liste du Père Noël ici!
Les études de marché, c’est quoi au juste? «Il peut s’agir de recenser tous les articles d’une certaine catégorie vendus en Suisse, d’en relever les prix ou la composition», explique-t-il. Ces données vont ensuite nourrir le comparateur de produits, soit pour y ajouter un nouveau chapitre, soit pour réactualiser un test préexistant. Un travail qu’il qualifie d’humble, de rigoureux et de détaillé. «Il faut garantir l’exactitude et la précision des informations qui seront transmises aux consommateurs.»
Parfois, la fatigue s’est fait sentir: devant des rayonnages au kilomètre, face à un étiquetage difficilement lisible et compréhensible. D’ailleurs, quand l’emballage scintille ou que des pattes de mouche remplacent les petits caractères, la loupe est une alliée précieuse. «Ces étapes sont utiles pour que la FRC aille plus loin. Personnellement, cela m’a permis de m’enrichir. J’avais aussi envie de découvrir le monde de la consommation et de me rapprocher du commerce de détail.»
Se rapprocher du commerce de détail, oui, et en y mettant les formes de surcroît! En soignant son entrée et en mettant en confiance, Jean-Laurent a, en général, toujours été bien accueilli. «Quand on arrive avec calepin et stylo et qu’on pose des questions au personnel de vente, on peut être perçu comme intrusif. Il faut savoir se présenter, expliquer la démarche… Au final, mon interlocuteur n’est pas hostile.» Ses meilleurs souvenirs se résument d’ailleurs aux belles rencontres. «Tous les vendeurs me connaissaient, on blaguait!», ajoute-t-il avec un grand sourire.
Acteur à part entière dans d’importants processus, Jean-Laurent a décidé de passer la main. «J’ai le sentiment d’avoir fait le tour.» Adepte de la décroissance et des plaisirs simples en famille, il avoue des sentiments partagés. «Devant tant de biens de consommation, quelle est la différence entre eux? Pour quelle plus-value? Si j’ai pu me demander parfois dans quel monde on vit, j’ai une certitude: l’activité de la FRC est nécessaire. Car, in fine, elle permet au consommateur de mieux choisir.»

Jean-Laurent, du fond du coeur, merci!


