2.2.2017, Joy Demeulemeester / Une application en guise de psy ? Oui, pour un temps. Stock-Asso/shutterstock.com
Pour guérir des nuits blanches, les consultations psychologiques à distance sont à l’essai dans la LAMal.
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Les psychothérapies cognitivo-comportementales traitant les problèmes d’insomnie nécessitent souvent un contact très régulier entre le patient et son thérapeute. De tels suivis se font aussi par télémédecine et sont dorénavant pris en charge par l’assurance de base.
Une consultation préalable avec un psychiatre reste indispensable, mais ensuite l’enregistrement et la régulation des heures de sommeil peuvent se faire à distance, de même que l’enseignement de techniques de relaxation ou la prévention des rechutes. La télémédecine, dont l’efficacité est démontrée dans de plus en plus de domaines (le suivi du diabète par exemple), se pratique en échangeant des informations médicales à l’aide de contacts vidéo et téléphoniques, voire de plates-formes de téléchargements ou d’applications.
Economicité des coûts
Ces échanges réguliers et sans contraintes de déplacement ni de disponibilité offrent aussi un potentiel d’économie sur les coûts de la santé. Technique de moins en moins futuriste, la télémédecine doit néanmoins être vue comme une approche complémentaire, et non se substituer aux contacts traditionnels entre un patient et son médecin. La prochaine étape, en cours d’expérimentation: une intelligence artificielle en tant que psy.



