Article : Dégustation

L’étiquette, un passeport pour le monde du vin

25.3.2014, Elisabeth Kim / La Suisse des vins, c’est 15 000 hectares et 33 000 vignerons, essentiellement dans les cantons romands. Photo: bikeriderlondon/shutterstock.com

Comment choisir parmi la multitude des crus suisses vendus en grandes surfaces? A dé-faut de faire le tour du domaine, quelques clés.




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Les fraudes de ces derniers mois dans le monde viticole romand font tache. Et mettent en lumière les exigences législatives auxquelles la branche est soumise. Mais pour le non-initié, qui achète son vin dans un supermarché – deux tiers des ventes en Suisse –, l’étiquette reste la principale source d’informations. Pour Jacques Perrin, fondateur du CAVE (pour Club des amateurs de vins exquis), l’«étiquette, comme un passeport, donne des indications factuelles, comme le nom, l’âge ou l’origine». Ainsi, les appellations d’origine contrôlée (AOC), qui représentent la majorité des crus de notre pays, encadrent certains critères de production (délimitation géographique, rendements, cépages autorisés, métho-des de culture, teneur en sucre, etc.).

Or, en Suisse, les règles sont édictées au niveau fédéral et ensuite précisées par les Cantons. Difficile pour un consommateur lambda de connaître le cahier des charges de chacun! D’autant que les termes prestigieux «grand cru», «1er grand cru», «château» ne connaissent aucune unité d’une région viticole à l’autre. Des disparités que déplore Aline Clerc, responsable Agriculture à la FRC. «Un vin AOC peut potentiellement être coupé avec un vin suisse de même couleur jusqu’à 10%. Idem pour le cépage et le millésime: 15% d’un autre cépage et 15% d’un autre millésime sont autorisés sans devoir l’indiquer. Si on additionne toutes ces tolérances, le cru en bouteille ne correspond plus vraiment à celui de l’étiquette.»

Eduquer le palais

Quels sont dès lors les principaux critères à prendre en compte? «Le rapport prix-plaisir est central dans cette équation, relève Simone de Montmollin. Tout dépend de l’occasion, s’il s’agit d’une soirée particulière ou d’un simple repas pour lequel les vins de table ou de pays peuvent parfaitement convenir.» Autres mentions importantes, selon la directrice de l’Union suisse des œnologues: celles qui se trouvent parfois au dos de la bouteille.

«La contre-étiquette est souvent plus explicite, avec des précisions sur les caractéristiques aromatiques, les plats qui se marient avec…» Toutefois, il ne faut pas se fier qu’au cépage, car l’engouement pour les variétés de raisin sont aussi fortement liés à des effets de mode, souligne Jacques Perrin.

Pour ces spécialistes, difficile donc, à partir de la seule lecture de l’étiquette, de déduire la qualité du cru. Il faut «se renseigner, entrer en relation avec le vin et rencontrer des producteurs locaux, car la Suisse a la chance d’avoir une multitude de petits vignerons de proximité», conseille Jacques Perrin. Quant à Simone de Montmollin, elle estime que les concours – patronnés par son association… – peuvent fournir un bon guide d’achat pour le client pressé. Mais les goûts étant très personnels, selon la Genevoise, la meilleure méthode consiste à… déguster plusieurs vins à l’aveugle pour former le palais.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)