Article : Opérateurs

Le fan de sport, victime de la guerre des droits TV?

6.7.2016, Robin Eymann
Mise à jour le 21.6.2017


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Les téléspectateurs fans de sport attendaient la communication d’UPC avec impatience. Même si tout n’est pas définitif, le risque est grand que le consommateur fasse les frais de la guerre des opérateurs sur les droits TV du sport.

Petit rappel: les câblo-opérateurs, UPC en tête, ont obtenu récemment les droits TV du hockey sur glace pour la saison 2017-2018 au nez et à la barbe de Swisscom. Ce dernier conserve la retransmission du foot suisse, par contre. La question qui taraudait les spécialistes était de savoir si UPC allait se comporter comme Swisscom jusqu’à maintenant et limiter l’accès de ses concurrents au hockey. Ou si un accord serait négocié pour que chaque client puisse voir le sport sur sa télévision quel que soit son abonnement, quitte à payer un supplément.

Malheureusement, au vu de la conférence de presse d’aujourd’hui, on est tenté de pencher pour la première solution: le hockey sera disponible chez UPC et les câblo-opérateurs, mais ne devrait pas être disponible aussi facilement chez les autres opérateurs. Le risque est grand qu’il faille désormais avoir deux abonnements si l’on souhaite voir le foot et le hockey. La récente décision de la ComCo contre Swisscom aurait dû inverser la tendance, mais semble malheureusement ne produire aucun effet. Il est parfois préférable de payer une amende tardive et de viser une croissance immédiate des clients et des bénéfices. D’autant plus que tout peut encore changer, Swisscom ayant fait recours.

De nombreuses questions restent ouvertes: si UPC et Swisscom se mettent d’accord, sous quelles modalités (pay per view ou abonnement) et à quel prix? Certains matchs seront-ils encore octroyés à la SSR? Le souhait du téléspectateur est clair: pouvoir visionner son sport préféré sans avoir à se soucier de l’opérateur – que l’offre soit payante ou non.

Mise à jour juin 2017

La Commission de la concurrence a ouvert une enquête contre UPC. Mais dans l’attente de la décision du Tribunal administratif fédéral sur Swisscom et de la décision de la ComCo, il semblerait que le fan de hockey soit obligé d’aller chez UPC ou Netplus pour regarder son sport favori, à défaut d’aller au stade.

Cette course aux droits TV pose une question simple: est-ce qu’un diffuseur de contenu peut s’arroger l’exclusivité d’un contenu? Qu’une chaîne, c’est-à-dire un producteur de contenu, obtienne la diffusion d’une ligue de foot, ce n’est pas nouveau. Mais qu’un opérateur qui est censé simplement diffuser ce contenu puisse utiliser ces droits pour obliger des consommateurs à venir chez lui et lui vendre des offres de téléphonie, internet et télévision, cela pose un sérieux problème. Pratiquement, un consommateur devra potentiellement avoir deux (voire trois ou plus) routeurs connectés à sa télévision qu’il devra échanger selon le sport qu’il veut regarder. Et payer à double un abonnement. Devoir zapper entre France 2 et TF1, ce n’est pas la même chose que de devoir zapper entre Teleclub et MySports.

La FRC ne s’oppose pas à l’idée d’obtenir l’exclusivité de droits TV, mais elle plaide pour que les diffuseurs de contenu ne puissent pas empêcher un client d’avoir accès à une chaîne. Un consommateur, quel que soit son opérateur, devrait pouvoir accéder aux offres payantes de Teleclub ou MySports. Une sorte de neutralité du réseau en somme.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)