Parking

Article : Stationnement

L’art de se garer pour mieux avancer

9.10.2012, Henry Plouïdy / Photo: Sébastien Féval

Les parkings d’échange ont la cote. Mais ils sont encore trop chers pour séduire totalement.




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Perte de temps, stress, pollution. Pour contrer les méfaits du tout-automobile citadin, il existe une pléthore de solutions alternatives. Parmi elles, les parkings de délestage appelés P+R, à l’orée des grandes villes, ou P+Rail, à proximité des gares. Vieux de vingt ans, ces derniers sont en plein essor: les P+Rail offrent aujourd’hui 25 600 places dans toute la Suisse, deux fois plus qu’en 2001. Néanmoins, leur utilisation est liée à certaines contraintes et ils sont souvent trop onéreux.

Des écarts importants

L’automobiliste qui abandonne son véhicule pour la journée achète aussi un abonnement de transports publics (AG, abonnement de parcours ou d’une communauté tarifaire pour le P+Rail, combinaison stationnement et abonnement aux transports publics pour les P+R genevois et lausannois). Disponibles à la journée, au mois et à l’année, leurs prix varient selon leur position géographique: plus la gare est centrale, ou plus le P+R est proche du centre-ville, plus les prix augmentent.

Ainsi, les 27 places du P+Rail d’Avenches sont gratuites, alors que celles de l’aéroport de Genève coûtent 32 francs par jour, ou 2200 francs par an, et seulement si le trajet en train s’étend jusqu’à Morges au minimum. Les tarifs P+R à Genève sont, eux, compris entre 90 et 150 francs par mois, selon qu’on utilise celui de la gare de Meyrin, ou de Genève-Plage, alors qu’à Lausanne la journée coûte 11 francs pour une voiture et un titre de transport, 14 francs pour deux usagers et 17 francs s’ils sont trois. Le but d’offrir des prestations à tarif dégressif est d’inciter les pendulaires au co-voiturage. Rappelons en effet que, selon les chiffres du WWF, les déplacements des particuliers pèsent pour 13% sur l’environnement.

Genève précurseur

En matière de P+R ou Park and Ride (Gare-toi et saute dans le tram, pour les francophones), Genève fut un précurseur en créant ce type de parc-auto dès la fin des années 1980 au Bachet-de-Pesay et à Pré-Bois. Selon Jean-Yves Goumaz, directeur général de la Fondation des parkings qui planifie, construit et gère ces zones de stationnement dans le canton, les P+R sont un succès total: en un peu plus de vingt ans, 19 aires de stationnement ont été construites, proposant 4683 places, louées à 74%, tous P+R confondus.

Malgré le fait qu’il qualifie le nombre d’espaces disponibles de peanuts par rapport au nombre d’automobiles qui entrent chaque jour en ville de Genève, Jean-Yves Goumaz remarque qu’en matière de confort pour les usagers de la ville «c’est très nettement mieux que de ne rien faire du tout». Leur utilisation est un jeu d’enfant, il suffit d’habiter et de travailler à plus de 2 km du parking et de ne pas avoir de transports publics à proximité de son logement. Ensuite, on se gare, on saute dans le tram et on profite de la ville en utilisant le moins de ressources énergétiques possibles.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)