3.10.2017, Aline Jaccottet, coll. Sandra Imsand / Les boxes permettent un accès facilité, mais sont aussi plus chers. Photo: shutterstock.com
Stocker, entreposer, donner ou vendre son mobilier. A quels tarifs et à quelles conditions ? Tour d’horizon des différentes options disponibles.
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Un déménagement, un divorce, un décès… que faire des meubles? Don à une association, appel aux services d’un antiquaire, dépôt en garde-meubles ou en box, les possibilités sont nombreuses. Afin d’analyser les tarifs de ces deux dernières solutions, douze enquêteurs de la FRC ont demandé par téléphone à 45 entreprises romandes combien elles facturaient un espace pouvant contenir 24 m3 de mobilier, soit de quoi stocker le contenu d’un appartement de 3 à 4 pièces.
Leur travail révèle le caractère opaque de ce marché. D’abord, les prix vont du simple au triple: pour une telle capacité, on paie 390 francs par mois à Flexbox (GE) tandis que Jura Import à Courtételle (JU) en demande 110 francs mensuels. La demande de pouvoir visiter l’espace avant location a été refusée dans de nombreux cas. Motif invoqué: «Un box est un box.» A noter que les boxes auxquels on peut accéder gratuitement et en tout temps sont souvent plus chers que les garde-meubles. Pour ces derniers, des frais sont parfois demandés pour accéder à ses affaires. Un élément dont il faut aussi tenir compte avant d’arrêter son choix.
Plusieurs entreprises proposent d’office un rabais pour des locations de longue durée, à condition de payer l’entier de la somme d’avance. Pour d’autres, c’est plus flou. Ces dernières ont dit appliquer un rabais après trois, six ou neuf mois, sans toutefois en indiquer le montant, affirmant en outre que c’était à bien plaire. Un prestataire qui disait gagner davantage avec des clients à court terme a même affirmé ne pas proposer de tarif dégressif du tout…
Peu ou pas de conditions générales
Ensuite, l’incertitude règne concernant les termes contractuels, car seules neuf sociétés ont envoyé leurs conditions générales. Certaines ont refusé au motif qu’elles ne seraient communiquées qu’à la signature du contrat, d’autres ne les ont pas transmises après avoir pourtant promis de le faire, les dernières enfin ont carrément affirmé ne pas en avoir. Parmi les points positifs, une grande latitude est laissée au client quant au choix du garde-meubles ou du box, une seule entreprise réservant son offre aux seuls résidents du canton.
Restent deux aspects. D’abord, la question de l’assurance ménage. Habituellement, elle couvre l’entier des meubles qui font partie de l’inventaire du foyer, même hors du domicile, ce qui est le cas lors d’un entreposage dans un garde-meubles. Donc avant de contracter des assurances supplémentaires coûteuses, il peut être utile de se renseigner auprès de son assureur. Enfin, pour faire le choix adapté à sa situation, il convient de rester attentif aux préavis: ces derniers vont de deux jours à des échéances de trois mois.





