Article : Prévoyance

Faut-il investir dans son 2e pilier ?

5.11.2013, Pascal Vermot / Le rendement des rentes LPP est plus performant que celui du compte épargne. Photo: Warren Goldswain/shutterstock.com

Le taux d’intérêt minimal des caisses LPP devrait grimper au 1er janvier. Faut-il pour autant racheter des années de cotisation? Explications.




Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/510c1f5629992f3e3984a26f95ea0996/sites/staging.frc.ch/wp-content/plugins/user-specific-content/User-Specific-Content.php on line 373

La fin de l’année fiscale approche, et avec elle une échéance qu’il faut anticiper en vue de la prochaine déclaration d’impôt: un éventuel rachat d’années de cotisation de sa caisse de pension. L’opération bénéficie doublement aux contribuables: elle est entièrement déductible du revenu imposable et augmente le capital retraite.

Vaut-il la peine d’investir davantage dans son 2e pilier? La question se pose d’autant plus que le taux d’intérêt minimal devrait passer de 1,5% à 1,75% dès le 1er janvier 2014. «Depuis plusieurs années, nous avons corrigé à la baisse le taux d’intérêt en raison de la mauvaise tenue des marchés financiers. Si les pertes enregistrées depuis 2008 n’ont toujours pas été rattrapées, il est juste de faire profiter les assurés de l’embellie boursière», avance Claude Frey, président de la Commission fédérale de la prévoyance professionnelle et ancien conseiller national.

Taux plus élevé que l’épargne

En 2002, la rémunération minimale des avoirs vieillesse se montait à 4%. Même à un niveau plancher, «le taux d’intérêt des rentes LPP reste plus élevé que celui d’un compte épargne», analyse Lorenz Fivian, avocat et membre de l’Association Renseignements LPP, groupement indépendant conseillant les assurés.

Voilà pour le cadre général. Dans la pratique, chaque institution est libre de rémunérer davantage les avoirs de ses assurés. Outre le taux d’intérêt, d’autres facteurs entrent dans le calcul de la performance réelle de sa caisse – et donc du montant des futures rentes. «Les assurés doivent demander quel est le rendement moyen réalisé par leur caisse sur les dernières années», estime Albert Gallegos, responsable du Conseil patrimonial et de la prévoyance à la Banque Cantonale de Genève. Ainsi, il n’est pas rare de rencontrer des caisses affichant des rendements de 4 à 5% sur dix ans, signe qu’elles ont su faire fructifier à bon escient l’argent qui leur était confié.

Trois règles à respecter

A ce jeu, les assurés n’ont pas d’autre choix que d’éplucher le rapport de gestion qui leur est remis chaque année. A quels éléments doivent-ils absolument être attentifs? Albert Gallegos les énumère: «Le degré de couverture de la caisse, qui doit être égal ou supérieur à 100%; l’allocation des actifs de l’institution, en particulier la part des fonds investie sous forme d’actions; et la part des réserves que la caisse a constituées, lesquelles devraient être d’environ 15% de la fortune globale gérée par la caisse.»

Investir dans sa prévoyance LPP reste un bon placement, pour autant que l’on respecte certains préceptes. En premier lieu: connaître précisément le montant de revenus que l’on souhaite obtenir dès le passage à la retraite. «Inutile de verser toute votre épargne pour racheter des années de cotisation. Il suffit d’y consacrer le capital nécessaire à la rente visée, et d’investir le reste de vos disponibilités ailleurs, afin de respecter le principe de la diversité de placement», conseille le spécialiste.

Devenez membre

Notre association tire sa force de ses membres

  • Vous obtenez l’accès à l’ensemble des prestations FRC
  • Vous recevez notre magazine FRC Mieux choisir
  • Vous pouvez compter sur notre équipe d’experts pour vous défendre
Devenez membre

Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)