Article : Couverture

Faut-il assurer son animal ?

5.11.2013, Elisabeth Kim / Photo: Jean-Luc Barmaverain

Les assurances pour nos compagnons à quatre pattes sont en plein boom. Avant d’y souscrire, faites correctement vos calculs.




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Quand on aime, on ne compte pas! Un adage qui nous va  comme un gant en ce qui concerne nos compagnons à quatre pattes, de plus en plus considérés comme des membres à part entière de la famille, et pour qui les propriétaires sont prêts à délier les cordons de leur bourse. Signe des temps: le boom des offres en assurances qui leur sont dédiées, comme en témoigne le nombre croissant de sociétés qui investissent ce marché relativement nouveau en Suisse. Des spécialistes tels Epona, – active depuis les années 1960 pour les animaux domestiques – en passant par des caisses maladie et des compagnies d’assurances (Animalia, du groupe Assura, Helvetia, La Mobilière, Européenne et son produit wau-miau…) ou de nouveaux arrivants (le magazine Coopération ou l’enseigne Qualipet, pour ne citer qu’eux).

Progrès médicaux

Il faut dire qu’avec moins de 10% du 1,4 million de chats et des 500 000 chiens assurés dans le pays, «le potentiel est énorme», estime Manuel Inderbitzin, de La Mobilière (3800 chiens et 2600 chats assurés). Ce que confirment Animalia – 17 000 assurances, essentiellement pour les canidés –, qui constate un bond de 25% à 30% des ventes ces deux dernières années, et Epona (10% de croissance annuelle en moyenne). «Outre l’affection qui lie le propriétaire à son animal, les progrès de la médecine vétérinaire, et par conséquent la hausse des coûts que cela peut entraîner, expliquent la raison pour laquelle ces assurances se développent», note Christoph Kulli, sous-directeur chez Animalia.

Pour autant, est-il nécessaire d’assurer son animal? Pour Diana Francey, juriste à la FRC, il faut au préalable se poser les bonnes questions. Se demander de quel type d’assurance on a besoin: maladie et/ou accidents, voire décès. Contrôler si certains risques ne sont pas déjà couverts par la RC du ménage et récapituler les frais de vétérinaire qu’on a payés ces dernières années pour déterminer si le coût en vaut la peine. Ensuite, comparer, demander des offres et déterminer les montants adéquats de la prime et de la franchise, qui peuvent varier du simple au quadruple! Et comme pour toute assurance ou contrat de vente, lire attentivement les conditions générales.

Gare aux exceptions, nombreuses!

Car les exclusions peuvent être nombreuses. A l’instar des vaccins, soins dentaires, vermifuges, pose d’une puce électronique, castration et stérilisation, des opérations pourtant courantes chez Médor ou Félix, ne sont pas prises en charge par nombre de ces assurances. L’âge est également un critère déterminant, la plupart des sociétés mettant une limite d’admission, en général de 3 mois à 7 ans, tandis que, plus l’animal vieillit, plus certaines primes peuvent augmenter. D’autres éléments (prise en charge des frais de séjour dans une clinique, délais de carence en cas de maladie chronique, etc.) doivent également être étudiés.

Si les assurances déclarent prendre en charge les factures des vétérinaires diplômés, au vu des différences de facture qui peuvent exister d’un vétérinaire à l’autre, ne pas hésiter à demander à son assurance si les frais du cabinet d’untel sont entièrement pris en charge. Enfin, certains contrats étant conclus pour une longue période parfois – jusqu’à cinq ans –, demander les conditions de résiliation en cas de disparition ou de vol de l’animal, en particulier les chats, qui peuvent prendre la poudre d’escampette. Une situation que nous a relatée l’une de nos lectrices, qui avait perdu Aaricia et Tigri, mais dont l’assurance refusait, dans un premier temps, de résilier les polices d’assurance, n’ayant pas d’attestation de décès…

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)