17.4.2014, La demande de fromage de chèvre entraîne un plus large étalement des naissances toute l'année. Photo: Shutterstock / Schubbel
Le "cabri de Pâques" est une coutume qui se perd. Pourtant, elle s'inscrit dans une consommation durable, sans compter qu'il s'agit d'une viande maigre et savoureuse.
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Manger du cabri à Pâques est une coutume en perdition, en dehors du Tessin où elle reste très ancrée. Viande peu populaire – on lui collait l’étiquette de « repas de fête du pauvre » -, le cabri a pourtant de remarquables qualités diététiques et gustatives: chair claire et tendre, elle contient peu de matières grasses (7,9 g pour 100 g de viande crue, selon les chiffres de la Fédération suisse d’élevage caprin). Une viande qui s’accommode de mille façons, comme en témoigne la sélection de recettes sur le site de cabri-suisse.
Rien ne justifie donc sa piètre réputation du point de vue nutritif, bien au contraire. Mieux, en consommer répond aussi à une logique durable, et pas seulement à Pâques: le fromage de chèvre est en effet très demandé (consommation en hausse de 2,8% en 2013, selon Fromage Suisse), ce qui implique une production constante de lait de chèvre pendant l’année pour répondre à la demande, ce qui entraîne un plus large étalement des mises bas
au cours des saisons. CQFD.
En lien, une liste de producteurs vendant la viande de cabri directement.



