Pour diminuer leur ration quotidienne de sel, les consommateurs suisses dépendent des fabricants alimentaires, car environ 70 à 80% du sel consommé provient des produits préparés. Dans certains aliments, le sel sert à la conservation – comme le fromage -, d’autres sont salés pour flatter le palais ou pour compenser une production de moindre qualité (repas et sauces précuisinés, fromage bas de gamme, pain levé rapidement).
Afin de laisser de côté certains aliments, il est utile de connaître leur teneur en sel. La déclaration nutritionnelle sur les emballages donne cette indication; le calculateur nutritionnel de la FRC permet d’évaluer rapidement ce chiffre, afin de savoir s’il est bas ou au contraire élevé. Sans accès direct à internet, le dépliant à commander à la FRC, ou à télécharger et imprimer, est également un outil utile qui donne des repaires.
Les tests de la FRC permettent par ailleurs de savoir quels produits contiennent du sel, et en quelle quantité. Afin de faire les bons choix, nous avons passé au crible les pains toast, sauces à salade, soupes estivale et mélanges de poivre… la liste est complétée régulièrement.
Il est également possible de s’habituer à manger moins salé en laissant de côté la salière. Selon menuCH, 52% des personnes montrent que c’est possible et ne rajoutent jamais de sel à table.
Comment absorber assez d’iode, malgré la réduction de sel
Consommer suffisamment d’iode est essentiel pour le bon fonctionnement de la thyroïde, notamment dans le but de contrer l’effet de certains perturbateurs endocriniens. La lecture attentive des étiquettes permet de choisir les aliments assaisonnés au sel iodé.