1.4.2012, Aline C. et Barbara P.
De quoi est composée une poubelle verte ?
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«A quoi pense-t-on quand on parle de «poubelle verte», autrement dit, de la fabrication du compost? Une amie dit qu’il ne faut que des déchets verts (légumes, fruits, etc.), alors que je prétends qu’on peut aussi mettre des déchets carnés (os de viande, de poulet, etc., voire des carapaces ou des coquilles de crustacés ou de fruits de mer). Qui a tort, qui a raison?» Bénédicte X.
FRC | Le thème du compost est effectivement plus complexe qu’il n’y paraît à première vue. A priori, on peut composter tous les matériaux organiques d’origine végétale et animale: des épluchures, du marc de café ou des fleurs fanées tout comme des coquilles d’oeuf, des restes de repas, des os ou des cheveux. Généralement, les grandes installations acceptent tous ces déchets organiques. En revanche, dans les composts particuliers ou de voisinage, on déconseille les aliments cuits et les déchets d’origine animale pour ne pas attirer des prédateurs et pour limiter les odeurs. Dans les grandes installations, la température au coeur du compost atteint des valeurs bien plus élevées que dans les composts de jardin. La fermentation (processus de transformation des déchets verts et organiques en compost) y est en effet plus efficace et plus rapide. Le choix des matériaux à composter dépend de chaque commune et du genre de son installation. La ville de Genève, par exemple, récupère toutes les sortes de déchets organiques d’origine végétale et animale. Enfin, certains déchets verts sont utilisés pour produire du biogaz. Tous les déchets organiques sont alors acceptés.
