13.7.2012
Monsieur Prix et l'Union des transports publics (UTP) ont trouvé un terrain d'entente: les CFF modèrent la hausse prévue pour décembre et bloquent les prix pour deux ans. Une nouvelle saluée par la FRC, qui regrette toutefois que la logique de l'"utilisateur-payeur" ne soit pas remise en cause.
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Le Surveillant des prix et l’Union des transports publics (UTP) ont signé un règlement à l’amiable sur les augmentations de tarifs annoncées en février. La hausse, qui entrera en vigueur le 9 décembre, sera plus modérée que prévue pour le tarif normal de 2e classe (3% au lieu de 4%), ainsi que pour les abonnements demi-tarif et généraux de 2e classe.
Cet accord est valable deux ans: il n’y aura donc « en principe », dépendant de l’inflation, pas d’augmentation possible avant le changement d’horaire 2014/2015. Dans un communiqué, Monsieur Prix estime que ce règlement contribuera « à ce que les mesures tarifaires ne diminuent pas trop fortement l’attrait des transports publics ».
De son côté, la Fédération romande des consommateurs (FRC) salue l’intervention du Surveillant des prix, qui est parvenu à tempérer en partie la hausse prévue. Elle juge en particulier positif que les nouveaux tarifs soient valables pour deux ans et non pour une année seulement, ce qui met un frein à la tactique du « salami » initiée récemment pour imposer de nouvelles hausses chaque année.
L’incitation, pas la punition
Elle considère également avec intérêt les efforts entrepris pour offrir des prix intéressants pendant les heures creuses, plutôt que de punir les pendulaires qui sont obligés de voyager aux heures de pointe.
Par contre, la FRC relève avec amertume que Monsieur Prix n’a pas pu combattre la source principale ces nouvelles hausses, soit la décision politique de la Confédération d’augmenter le prix du sillon demandé aux entreprises de transport public. Les usagers vont donc devoir subir directement les conséquences brutales de la logique de « l’utilisateur-payeur », de plus en plus généralisée dans le domaine des transports publics. Pour sa part, la FRC plaide pour une logique de « bénéficiaire-payeur », qui implique un engagement renouvelé des pouvoirs publics et une participation de l’économie au maintien et au développement d’un réseau de qualité.
Ce n’est qu’avec la participation de tous que les tarifs ne diminueront pas l’attrait des transports publics pour la population.



