10.11.2020, Lionel Cretegny
On vous épargne le match outil manuel versus électrique. L’efficacité du second contre la plaque dentaire est prouvée. Reste à choisir un appareil sur de bons critères: quelle est la meilleure brosse à dent électrique sur le marché en Suisse?
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Une parfaite hygiène buccodentaire s’obtient à coups de brosse et de fil dentaire. Si elle est importante, c’est qu’elle est intimement corrélée avec la santé en général. Cela étant posé, quel objet donne une efficacité à toute épreuve? La réponse est nuancée, variant selon l’utilisateur et sa capacité à adopter les bons gestes dans le temps imparti…
Une brosse manuelle convient dès lors qu’on sait – fait assez rare – effectuer des mouvements de rotation «du rouge vers le blanc» durant trois minutes avec juste la pression adéquate. Si cela est respecté, le brossage s’effectue à peu de frais, sans panne de batterie et quel que soit le lieu. Malheureusement, on y consacre rarement le temps nécessaire.
Par conséquent, un modèle électrique s’impose comme une évidence. Il suffit juste de passer sur toutes les dents sans en oublier. Et la tête, plus fine, accède facilement dans les coins les plus reculés. Les études arrivent à la conclusion que la plaque est mieux enlevée et que les gencives restent plus saines. L’explication est logique: à la main, on donne environ 300 coups de brosse par minute, alors qu’une brosse électrique avoisine les 30 000 mouvements. Malgré les différences entre modèles sur secteur – décompteur de secondes, application de contrôle sur smartphone –, aucun ne s’avère vraiment mauvais. Les fabricants essaient toutefois de convaincre que telle ou telle référence est supérieure aux autres. Détail piquant, puisque outre quelques marques, comme la lucernoise Trisa, qui tentent de se faire leur place, les constructeurs Philips et Oral-B (Braun) règnent quasiment en maîtres sur ce marché!
La FRC, ses consœurs européennes et l’émission télévisée A Bon Entendeur ont donc expédié sur le banc d’essai une série de brosses à dents électriques, dans l’idée d’évaluer si elles agissent plus vite que l’éclair tandis que des panélistes ont fait chauffer leur poignet (lire encadré).
Oscillation sonique, ultrasonique, ionique ?
Ce que le consommateur remarque surtout en rayon, c’est le nombre incalculables de superlatifs qui qualifient chaque emballage. Tout n’est que «technologies», «sonic», «supersonic». Dans les faits, on a affaire à des mouvements et méthodes différents. Les brosses rotatives ou oscillantes ont une tête qui tourne sur elle-même à une vitesse de 3000 à 7500 coups par minute. Une sonique vibre de manière latérale jusqu’à 31 000 coups. Les ultrasoniques sont juste plus rapides. Quant aux ioniques, un léger courant électrique attire la plaque sur les poils de la brosse.
Quoi qu’il en soit, notre test montre qu’il n’y a pas de mauvaise brosse. Pour près de 150 francs, la Philips Sonicare vaut son prix. En revanche, il faut s’attarder sur le montant des brossettes de rechange, parfois très chères. A ce titre, une Oral-B Pulsonic Slim 1000 ou une Pro 2 2000, voire la M-Budget, s’en sortent très bien à moins de 50 francs. Reste un paramètre sur lequel seul l’utilisateur a prise, le temps de brossage. A respecter scrupuleusement, comme l’utilisation du fil dentaire.
Voir le tests des brosses à dents électriques sur test.frc.ch


