27.10.2015, Aude Haenni
Comment une étoffe 100% artificielle peut-elle contenir des parties animales ? Explication.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/510c1f5629992f3e3984a26f95ea0996/sites/staging.frc.ch/wp-content/plugins/user-specific-content/User-Specific-Content.php on line 373
Une journée de shopping comme une autre pour une lectrice de la FRC, qui préfère en avoir le cœur net avant d’acheter. Attirée par quelques chemises de chez Esprit, elle découvre alors une phrase surprenante: «Contient des parties non textiles d’origine animale».
Mais que vient donc faire cette bête-là dans un vêtement 100% viscose, pour ainsi dire fabriqué artificiellement? Rassurez-vous, cette histoire n’a rien d’alarmant. «Il ne s’agit que des boutons en nacre, nous explique Pascal Charpentier, responsable de la boutique de la rue de Bourg à Lausanne. L’étiquette est générique, et on la retrouve sur différents articles.»
Nacre, corne, plumes d’oie, mais aussi petite partie en cuir – sur un jean par exemple. «Tout ce qui se trouve sur un vêtement doit être répertorié», souligne Lulu Croquelois, spécialiste en textile à la FRC. Et ce depuis 2011, année où le Conseil et le Parlement européens ont validé un règlement (n° 1007/2011) imposant cette mention sur un vêtement comportant des pièces d’origine animale.
Reprise en Suisse, cette loi fournit aux consommateurs une meilleure information sur les produits textiles et leur composition. Un petit progrès, si ce n’est que la provenance exacte et l’entretien, eux, restent encore et toujours facultatifs.
Une question, un litige textile? Notre expert vous répond: frc.ch/contact
