Article : Abonnement mobile

Téléphonie 4G: «illimité» signifie parfois «inutilisable»

5.7.2016, Robin Eymann / Photo: Jean-Luc Barmaverain

Votre débit a la lenteur d’un escargot au-delà d’un certain seuil d’utilisation? La faute à une astuce des opérateurs.




Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/510c1f5629992f3e3984a26f95ea0996/sites/staging.frc.ch/wp-content/plugins/user-specific-content/User-Specific-Content.php on line 373

En matière de téléphonie mobile, le terme «illimité» reste utilisé à mauvais escient. Souvenez-vous: les opérateurs avaient été remis à l’ordre par la FRC, ses pendants alémaniques et tessinois le SKS et l’ACSI, de même que le Seco, pour que les offres dites illimitées ne bloquent pas leurs clients, passé un certain volume d’utilisation de données.

Désormais, la parade consiste à proposer un volume de données illimitées, dont une partie en haut débit 1 Go en 4G, puis en vitesse réduite, pour la part excédentaire au forfait. C’est le cas notamment de Sunrise et de son partenaire Yallo, mais aussi de UPC, La Poste et CoopMobile (tous trois utilisant le réseau Salt). L’offre étant vendue en «illimité», le client pense pouvoir continuer à utiliser son smartphone comme de coutume, sans accès à la 4G.

Client poussé à l’achat

Erreur! Dans les faits, le service redescend à un débit de 128 kb/s, l’équivalent d’un 2,5G environ… En clair, il vous reste vos yeux pour pleurer ou vous résoudre à acheter un pack de données haut débit (maximum 150 mb/s) supplémentaire pour retrouver le confort auquel vous vous êtes habitué.

Joli tour de passe-passe pour appâter le chaland que la FRC déplore: certes, le service n’est pas coupé, mais le client n’obtient pas ce qu’il est en droit d’attendre de son abonnement et est poussé à l’achat. Aussi la FRC est-elle remontée au créneau, demandant aux opérateurs concernés de modifier leur pratique. Pour ne pas tromper le client, la vitesse du débit ne devrait pas descendre au-dessous du seuil considéré comme normal, la 3G. De leur côté, les opérateurs ne voient pas de problème; ils affirment qu’une utilisation normale est encore possible avec 128 kb/s.

Un avis que ne partage pas Pascal Martin, spécialiste en télécoms et auteur du blog scal.ch. «Le smartphone est tout simplement inutilisable et l’opérateur agit de la sorte uniquement pour pouvoir utiliser le mot illimité.» Observateur attentif du marché, le Valaisan note que tous les forfaits ne poussent pas pareillement à la consommation. Ainsi, Sunrise propose de payer un franc supplémentaire par jour pour «faire le pont», tandis que les partenaires de Salt et de La Poste offrent des packs de données. Une formule peu intéressante lorsque la fin du mois approche. En attendant des jours meilleurs, prenez garde à ce que vous souscrivez. Ou consultez la concurrence!

 

Pokémon Go, attention à l’excès

Même si elles n’impliquent pas de téléchargement important, les applications utilisées fréquemment peuvent à la longue sérieusement entamer votre forfait. L’inévitable Pokémon Go, s’il n’implique pas de téléchargement vidéo important, semble par exemple nécessiter entre 10 et 20 mégas de l’heure. Un chiffre innocent jusqu’au moment où l’on considère que l’application de Nintendo a apparemment dépassé les twitter et autre Snapchat en durée quotidienne d’utilisation. Un joueur relativement assidu (une petite heure par jour en moyenne) pourrait ainsi déjà manger le tiers, voire la moitié du fameux giga en 4G…

Inutile de préciser que le pikachu se traque assez mal à 128kb/s et que certains parents vont probablement devoir affronter quelques débats épiques sur l’achat ou non de mégas supplémentaires.

Devenez membre

Notre association tire sa force de ses membres

  • Vous obtenez l’accès à l’ensemble des prestations FRC
  • Vous recevez notre magazine FRC Mieux choisir
  • Vous pouvez compter sur notre équipe d’experts pour vous défendre
Devenez membre

Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)