3.12.2013, Nicolas Berlie
Réparer soi-même sa trottinette, sa machine à café ou son robot ménager? Le rêve du consommateur, qui devient réalité grâce aux Repair Cafés organisés par la FRC.
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Cycle de produits de plus en plus court, obsolescence programmée, le bien de consommation-kleenex semble devenu la norme aujourd’hui. Un état de fait que refuse la FRC, prônant au contraire une consommation durable. C’est pourquoi elle a lancé ses Repair Cafés, basé sur le concept belge qui a essaimé en Europe. Le premier a eu lieu dimanche 1er décembre, dans les locaux de La Bonne Combine à Prilly.
L’idée est simple: des consommateurs, membres à la FRC, se présentent avec un appareil à réparer, grille-pain, meuleuse ou tourne-disque. Avec l’aide des spécialistes de La Bonne Combine, ils vont eux-même mettre les mains dans le cambouis pour réparer – si possible – la panne. En ne payant que le prix des pièces détachées.
Et cette première édition s’est avérée un franc succès: une trentaine de personnes ont participé, la plupart repartant avec un appareil à nouveau fonctionnel. La palme de la durabilité est revenu à un grille-pain AEG datant d’une cinquantaine d’années: « Il a suffi de changer le cordon et c’est reparti pour 50 ans », se réjouit Tu Wüst, présidente de la FRC Vaud.
L’opération se veut un pied de nez à la société du prêt-à-jeter: les Repair Cafés donnent un second souffle à des appareils défectueux, prolongeant leur durée de vie. Bonus, les réparateurs en herbe repartent avec quelques compétences en plus. Et quelques trucs: car la « durabilité » d’un produit, autrement dit sa « réparabilité » pour employer un autre barbarisme, commence avec l’acte d’achat. « Il faut s’assurer que des pièces détachées soient disponibles, autrement dit que la marque ait un service après-vente en Suisse », relève Tu Wüst.
Sinon, on peut parier que le produit défectueux sera remplacé et détruit – pour autant qu’il soit toujours sous garantie. Repartant avec un produit neuf, le consommateur ne sera pas forcément mécontent, mais la planète bleue, elle, virera un peu plus à l’orange.
Quant à la FRC, elle entend bien prolonger l’expérience: d’abord à Genève (dates à suivre), puis au printemps dans le canton de Vaud.
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