10.1.2017, Photo: Jean-Luc Barmaverain
Le nom de la future directrice opérationnelle de la Fédération romande des consommateurs (FRC) est connu: il s'agit de Sophie Michaud Gigon. Des origines valdoneuchâteloises et un cœur dans le Jura, la voix des consommateurs dès juin 2017 est romande.
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Les yeux noisette pétillent, le sourire est franc, la poignée de main ferme. La voix trahit toute la joie d’être là, même si dans les faits, Sophie Michaud Gigon n’entrera en fonction qu’au mois de juin. Il faut dire que le ballet médiatique qui a suivi l’annonce de l’arrivée prochaine d’une nouvelle secrétaire générale à la FRC ne lui a laissé que peu de répit.
Le Comité directeur de la FRC a porté son choix sur une personnalité connue des Romands: elle qui a défendu durant huit ans la préservation de la nature et des paysages au sein de Pro Natura et la qualité de vie des citadins à Lausanne en militant sous la bannière des Verts a toutes les armes en main pour relever les défis qui attendent les consommateurs et porter haut leurs revendications.
Dans l’enfance déjà, elle était baignée de la «culture JAM» – notre J’achète mieux qui fêtait sa cinquantième bougie l’an dernier sous les couleurs de FRC Mieux choisir – et se reconnaît dans les combats à mener.
Son engagement dans le milieu associatif, à titre bénévole comme professionnel, Sophie Michaud Gigon dit l’avoir développé grâce aux valeurs communautaires transmises par sa mère. «La FRC a la chance de pouvoir compter sur des membres engagés, souligne-t-elle. Cette force de frappe est à cultiver.» Férue de politique, cette lobbyiste chevronnée a aussi ses marques au Parlement et connaît parfaitement le fonctionnement de nos institutions. «Comprendre, échanger, cela élargit mes perspectives à chaque fois, ajoute encore la Lausannoise, qui se dit aussi germanophile et un peu germanophone.
Dialoguer, être un pont entre régions linguistiques en Suisse, entre associations de défense des consommateurs à l’international, mais aussi agir. Construire un demain meilleur parce qu’aujourd’hui encore la quadragénaire s’énerve de se faire piéger par une terminologie ou des conditions de contrat en santé ou en télécoms dont elle n’a pas mesuré les conséquences; parce qu’elle estime fatigant de devoir développer des stratégies pour éviter les substances indésirables, alors que ce serait à l’industrie de faire des efforts. Parce qu’il y a aussi le plaisir: celui d’une belle rencontre avec un agriculteur ou un artisan (son péché mignon, c’est le chocolat!), la convivialité autour d’un bon petit plat mijoté et le temps du partage, notamment autour de ces biens auxquels on donne une seconde, voire une troisième existence. Un projet riche, ambitieux auquel nous souhaitons longue vie!



