Scandale VW

FAQ – fin de l’action myRight

9.9.2023


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Comment s’est articulée l’action myRight? 

En septembre 2017, la FRC a proposé aux propriétaires de véhicules dont le moteur était truqué de rejoindre une procédure collective conduite par myRight en Allemagne contre le constructeur VW. Plus de 2000 personnes lésées sont alors devenues clientes de myRight. Ce prestataire de services juridiques actif dans la défense des consommateurs a mandaté le cabinet d’avocats berlinois Hausfeld. Dans cette procédure à l’étranger, c’est le droit suisse qu’ont appliqué les juges allemands. La FRC n’est pas partie prenante de cette procédure. 

Que dit l’arrêt du Tribunal fédéral suisse du 9 septembre 2023 déboutant un recourant agissant contre le groupe VW? 

Un propriétaire de véhicule endommagé a agi contre le groupe VW en Suisse. Toutefois, en l’absence de contrat de vente avec le constructeur directement, cette personne n’a pas invoqué une responsabilité délictuelle (art. 41 ss CO). Ce faisant, elle n’a pas pu invoquer la garantie contre les défauts du contrat (art. 197 ss CO) ni un vice du consentement comme le dol (art. 28 CO), voire l’erreur essentielle (art. 23 ss CO). 

Dans cet arrêt, le Tribunal reproche notamment au recourant de ne pas avoir utilisé le logiciel mis à disposition par VW afin de réduire le dommage. En vertu du droit suisse, le Tribunal a appliqué la théorie de la différence, laquelle compare la valeur du véhicule avant et après avoir identifié le problème du moteur truqué. Cette approche est moins favorable au lésé que la théorie du dommage concret appliquée en droit allemand, qui retient un dommage pour ce qu’il est, indépendamment de la situation qui prévalait avant qu’il ne survienne. 

Où en est la procédure pénale pendante devant le Ministère public de la Confédération? 

La procédure pénale est en cours d’instruction. Quelque 3000 plaignants sont en attente d’une décision. Les 2000 consommateurs qui ont cédé leurs prétentions à myRight ont, eux, dû renoncer à prendre des conclusions civiles dans le cadre de la procédure pénale. En effet, il n’est pas autorisé de formuler des prétentions civiles devant deux autorités judiciaires distinctes. La FRC n’est pas partie prenante à cette procédure. 

Dans cette procédure-là, la responsabilité pénale individuelle d’anciens dirigeants, voire subsidiairement la responsabilité pénale du groupe VW en tant que personne morale (art. 102 CP), peut être mise en cause. Il reste possible de déposer plainte pénale. Cependant, le temps qui passe complique les choses, tant concernant les délais de prescription que les difficultés à réunir des preuves. 

Existe-t-il d’autres procédures civiles en cours? 

D’autres procédures civiles individuelles sont pendantes. Cela étant, plus le temps passe, plus le risque de prescription augmente. La division des causes en plusieurs procédures individuelles isolées et indépendantes les unes des autres affaiblit la position des personnes lésées. Quant à la procédure pilote qui a abouti à la condamnation d’Amag devant la Cour de justice en deuxième instance à Genève, elle n’a pas eu l’effet escompté et n’a, jusqu’ici, pas profité à d’autres propriétaires de véhicules endommagés. 

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)