30.3.2023, Sophie Michaud Gigon
Depuis deux ans, la FRC documente les allégations environnementales. Notre association est devenue spécialiste pour décrypter l’offre prétendument durable. La coupe est pleine, il faut que cela change!
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Nous avons donc décidé d’intervenir au niveau du cadre légal suisse contre l’écoblanchiment publicitaire. Le greenwashing est un frein à une véritable transition écologique dans l’offre. Il représente une concurrence déloyale envers les entreprises qui s’engagent réellement.
Enfin, il s’agit d’une forme de manipulation: les consommateurs paient souvent davantage pour un produit estampillé «naturel» ou «authentique». Ils sont trompés lorsqu’il ne s’agit que d’un argument de vente.
L’Union européenne s’est déjà penchée sur le sujet
En novembre dernier, en réponse à une de mes questions au Parlement sur le sujet, le Conseil fédéral a déclaré qu’il n’avait pas reçu le mandat d’édicter des directives pour encadrer ces pratiques. Qu’à cela ne tienne! Mi-mars, j’ai donc déposé une motion, cosignée par de nombreux parlementaires, demandant au gouvernement suisse de mettre sur pied un groupe de travail composé des acteurs de l’économie (dont les consommateurs), afin de déterminer ce qu’on peut et ne peut pas faire dans ce domaine. De son côté, l’Union européenne a déjà élaboré sa directive permettant d’encadrer les green claims.
Sur cette lancée, j’ai déposé un postulat demandant au gouvernement une analyse de l’utilisation de ces allégations vertes et des termes comme «écologique» et «neutre climatiquement» au regard de la Loi contre la concurrence déloyale. Il est grand temps d’encadrer ce greenwashing qui exaspère les consommateurs.


