Enquête : Bien-être

Cent fitness romands sous la loupe

29.3.2011, Florence Bettschart

Alors que printemps rime souvent avec remise en forme, nos conseils pour bien choisir la salle où vous irez transpirer!




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Vous êtes-vous déjà demandé qui est l’inventeur du fitness? Jane Fonda? Véronique et Davina? Eh non, c’est un Américain, Jack LaLanne, décédé en janvier dernier, à l’âge de 96 ans, qui a été le précurseur des salles de sport. Alors qu’il est un adolescent chétif, fan de nourriture grasse, le Californien suit une conférence sur la santé et la nutrition. C’est la révélation: il décide de vivre sainement et invente des équipements destinés à faire transpirer. En 1936, le « gourou du fitness » ouvre sa première salle de fitness à Oakland, en Californie. Le début d’une épopée mondiale…
Plusieurs décennies plus tard, on estime qu’en Suisse romande environ 8% de la population s’entraînent dans un club de sport (source: Le Matin Dimanche, 26 février 2011). Un marché très dynamique que les enquêteurs de la FRC ont passé au crible, visitant une centaine de fitness des six cantons francophones en février. Leurs questions portaient sur les prix et les différentes formules d’abonnements, ainsi que sur les prestations annexes.
Premier constat: on trouve de tout et pour tous les budgets, avec des prestations très différentes d’un centre de sport à l’autre. Il est donc difficile, voire impossible, de comparer ces fitness sous la seule focale des prix. Certains demandent une finance d’inscription, allant de 30 à 200 francs, d’autres pas. Parfois, l’abonnement annuel donne droit à un ou deux mois supplémentaires gratuits. Un fitness pratique même des tarifs différenciés entre les hommes et les femmes! Une constante: tous les centres visités proposent un abonnement annuel; 81 sur 88 offrent un abonnement semestriel, tandis que les abonnements trimestriels ou mensuels sont plus rares.

Prix: comparaison difficile

Si on ne souhaite pas s’engager à moyen ou long terme, le mieux est de prendre des cartes d’entrée – sur le même principe qu’au cinéma – pour une moyenne de 230 francs les 10 entrées; 61% des fitness visités donnent cette possibilité, assez intéressante s’il l’on sait que l’on risque de payer très cher un abonnement que l’on n’amortira que difficilement. Dans 77% des cas, il est également possible de payer une entrée individuelle. De nombreux fitness permettent aussi diverses possibilités de réduire la facture: 78% ont des rabais soit pour les étudiants, les personnes à l’AVS ou à l’AI, soit encore pour les entreprises. Il y a également souvent des abonnements pour les couples ou durant des heures limitées.

Réfléchir à ses besoins

Mais avant toute chose, il faut se poser la question de ses besoins. Qu’attendez-vous de votre salle de sport? Uniquement une machine sur laquelle transpirer, des cours qui permettront de sculpter votre corps, ou encore un sauna ou un hammam pour vous relaxer? Dans le premier cas, la plus simple des salles suffira amplement. Mais si vous en voulez plus, allez en tester plusieurs avant de vous décider, la plupart des fitness proposant une séance à l’essai; 76% des fitness passés en revue offrent des cours, que cela soit du body pump, du Pilates, du spinning ou encore du step. Pour ce qui est du réconfort après l’effort, 63% possèdent des saunas, 40% des hammams, 19% des jacuzzis et 10% une piscine.
Enfin, d’un point de vue pratique, vous disposerez d’une serviette (souvent facturée 1 ou 2 francs) dans 64% des centres, vos enfants pourront être gardés dans 31% des lieux et vous disposerez de produits de douche et shampoing dans 33% des établissements. Tous les fitness ont mis également en avant des entrainements personnalisés, souvent non inclus, ou des bilans personnels. Réfléchissez bien avant de vous engager, car la plus-value n’en vaut pas forcément le prix.

cent fitness romands sous la loupe

En suisse alémanique, un créneau se dessine: les transactions se font en ligne. Du self-service à prix discount.

Contrats: les pièges des reconductions tacites

La FRC a demandé aux enquêteurs d’interroger les fitness sur la manière dont leur contrat se termine, à savoir s’ils renouvellent le contrat pour une durée de même type sans en avertir le client. Contrairement à ce que les plaintes de nos membres auprès de la Permanence Conseil laissaient supposer, le système de la reconduction tacite n’est pas la norme: si 54% des centres de sport la pratiquent effectivement, 43% ne le connaissent pas; 3% laissent le choix au client et quelques rares établissements informent le client que le contrat arrive à échéance. La reconduction tacite est beaucoup plus fréquente dans les cantons de Vaud et de Genève que dans les autres cantons romands.
Par ailleurs, la plupart des fitness permettent une résiliation ou une suspension de l’abonnement en cas de déménagement, de maladie ou de grossesse. Certains ont indiqué que, malgré les termes du contrat, des arrangements sont possibles. Quelques centres ne font preuve d’aucune flexibilité en cas de résiliation avant terme, néanmoins il faut toujours tenter de négocier. S’agissant ensuite des séances à l’essai, la majorité d’entre eux offrent une séance voire une semaine à l’essai, sans lier pour autant l’éventuel client. Seul un fitness, le 02 Fitness à Delémont, lie le client après la séance d’essai sans l’avertir.


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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)