4.10.2016, BP / Photo: Jean-Luc Barmaverain

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«Je suis allée dans une boutique spécialisée dans le vrac. Mes enfants souffrant d’allergies alimentaires, j’ai besoin de connaître la composition exacte des denrées. Mais sur les tubes, il n’y avait aucune précision. Le propriétaire m’a dit n’avoir aucune obligation légale de détailler les aliments.» Mélanie B.

FRC | Effectivement, le vendeur doit donner les informations verbalement et n’a pas besoin de tout indiquer sur les récipients. Les seules informations obligatoires à indiquer par écrit sont les éventuels traitements par irradiation et ingrédients OGM. A partir de 2017, la nouvelle législation obligera probablement les vendeurs à afficher sur une pancarte que les clients peuvent demander à être informés verbalement sur les allergènes.

La FRC avait insisté pour que les consommateurs puissent trouver ces informations par écrit, comme en Europe. Cependant, l’association AHA y était opposée, craignant les inexactitudes néfastes. Le constat de nos collègues français semble lui donner raison: ils ont en effet constaté que le règlement était mal appliqué. Or les allergies sont des maladies trop sérieuses pour ne pas tenir compte des besoins des consommateurs concernés. La FRC estime qu’un commerçant a tout intérêt à se montrer très transparent, quitte à aller au-delà du minimum légal.

Rappelons également qu’en Suisse, il n’y a hélas pour le moment aucune obligation de donner des informations détaillées sur les denrées alimentaires vendues sur internet, contrairement à ce qui se fait dans l’Union européenne. La Suisse suivra ses voisins officiellement en 2017, cela toutefois avec un temps de transition qui sera défini en novembre prochain. L’effet réel se fera probablement encore attendre.