28.6.2020
Une demande adressée à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), deux interpellations au Parlement, des articles dans la presse pour lancer l’alerte n’auront pas suffi à garantir aux femmes enceintes un traitement adapté durant la pandémie.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/510c1f5629992f3e3984a26f95ea0996/sites/staging.frc.ch/wp-content/plugins/user-specific-content/User-Specific-Content.php on line 373
La LAMal prévoit 56 jours après l’accouchement durant lesquels les prestations sont prises en charge sans franchise ni quote-part. Durant la fermeture des cabinets médicaux, les femmes ont été nombreuses à ne pas avoir accédé à ces prestations. Pour certaines, l’accès au gynécologue ou au physiothérapeute n’a été possible qu’une fois dépassé le délai légal, au moment du déconfinement. Elles ont ainsi dû assumer une part des coûts. Cette inégalité de traitement aurait été simple à éviter en ne comptabilisant pas la période durant laquelle les interventions non urgentes étaient suspendues. Ni l’OFSP ni les assureurs n’ont jugé bon de faire un geste. Un bel acte manqué, guidé par un biais de genre à peine voilé, un an après le 14 juin 2019.


