25.2.2020, Lionel Cretegny / shutterstock.com
Sur quels critères choisir une machine à café? Tour d’horizon de celles à capsules, à grains ou automatiques.
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Si vous faites partie de ces personnes qui ne peuvent commencer la journée sans un café, ce test vous intéressera sans doute. Car pour que l’expérience soit savoureuse au quotidien et de plus éthique, la FRC s’est penchée sur les différents types de machines. La préférence doit aller à un modèle qui ne consomme pas trop d’électricité, est agréable à utiliser, facile à nettoyer et performant – soit rapide à chauffer et efficace dans l’extraction du café.
La manuelle pour le puriste
La Graef est intéressante, si ce n’est que les becs verseurs sont trop larges et que le café a tendance à couler hors de la tasse. Suit la Sage Bambino qui se défend bien. Elle chauffe rapidement, son porte-filtre est robuste et pratique. Elle est bien construite et les faces extérieures faciles à entretenir. La buse à vapeur est très maniable. Son cycle de nettoyage automatique est un sérieux atout, voilà une corvée en moins. En revanche, la machine vibre beaucoup et verse le café à côté de la tasse aussi.
Celui qui opte pour une machine manuelle dose lui-même son café, le moud et en gère l’extraction. Or c’est bien souvent au niveau de la mouture que cela cloche. Le café sort rapidement de la machine et est semblable à un jus de chaussette? Il y a fort à parier que le moulin doit être réglé plus finement. Il faut savoir en effet que plus le grain est moulu finement, plus l’eau traversera le café lentement: une durée d’infusion plus longue libérera davantage d’arômes.
Autre élément à prendre en compte pour réaliser un excellent café: la fraîcheur de la matière première. Car un grain gras rancit rapidement et s’oxyde très vite, surtout une fois moulu. Pour éviter cela, mieux vaut conserver le grain entier, enfermé dans son paquet, au réfrigérateur si possible, et ne moudre que la quantité nécessaire.
Le système à capsules pour le pressé
Parmi les machines à capsules, la DeLonghi sort du lot. Très facile à utiliser, avec son design pratique, elle possède de surcroît un système de nettoyage automatique pour le réservoir à lait. Quant aux pièces, elles se démontent toutes pour être nettoyées à l’eau courante. Autre point non négligeable, elle est fabriquée en Europe, en Italie.
L’automatique pour l’adepte du compromis
Si l’objectif reste de choisir librement son mélange et d’en changer en étant sûr de retrouver dans la tasse la saveur préférée, c’est vers une machine automatique qu’il faut se tourner. En effet, après quelques réglages – mouture, température et quantité de café –, la machine répète inlassablement le même geste chaque jour, avec précision.
Dans notre panel, la D400 Piano de Jura se démarque. Elle possède un écran bien pensé et le réservoir à grains est facile à remplir. De plus, elle est silencieuse et sa pompe ne vibre pas trop. Facile à nettoyer, ce modèle de marque suisse mais manufacturé au Portugal aurait pu atteindre la perfection, si ce n’est que ses pièces ne vont pas au lave-vaisselle. En compensation, son programme automatique d’entretien fonctionne bien.
La Specialista EC9335 de DeLonghi rate la première marche de peu, car ses nombreuses pièces en métal ne sont pas toujours faciles à nettoyer. Et, bémol à souligner, sa fabrication est chinoise. En quatrième position, la Philips reste une machine intéressante au vu de son prix, pour autant qu’on ne soit pas sensible au bruit de pompe très présent! A déconseiller pour les réveils difficiles.
Voir le test sur test.frc.ch
Cet article est paru dans le magazine FRC Mieux choisir sous le titre «Expresso: le café sous pression»



