Article : Habitat

Mauvaises ondes

26.8.2014, Nicolas Berlie / Une précaution simple: éteignez les appareils sans fil dont vous n’avez pas l’utilité. Photo: shutterstock.com/MAEADV

La multiplication des antennes wi-fi dans les appartements dégénère parfois en conflits de voisinage. A quoi faut-il faire attention.




Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/510c1f5629992f3e3984a26f95ea0996/sites/staging.frc.ch/wp-content/plugins/user-specific-content/User-Specific-Content.php on line 373

La mésaventure est arrivée à l’un de nos adhérents: un soir, un voisin sonne à sa porte et accuse son réseau wi-fi de tous les maux. Depuis son emménagement, il ne dort plus, ses enfants vomissent, etc. Il le somme de câbler son réseau, ce que notre adhérent refuse. Par contre, ce dernier s’engage à n’allumer son routeur que lorsqu’il l’utilise. Des concessions qui ne satisfont pas le voisin, et les choses s’enveniment.

Voilà un nouveau type de conflit qui pourrait faire tache d’huile: la Permanence de la FRC, tout comme l’Asloca, a eu vent d’autres cas. Dans une enquête menée en 2004 par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), 5% de la population suisse déclarait souffrir de l’électrosmog – imputable aussi bien aux routeurs wi-fi qu’aux antennes de téléphonie mobile ou aux lignes à haute tension. Des associations, comme Robin des toits en France, se sont d’ailleurs constituées pour défendre les droits des «électrosensibles».

Pas de base scientifique

Le nœud du problème, c’est que la base scientifique fait défaut, la question restant très débattue. Pour l’heure, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) blanchit les champs électromagnétiques. L’OFEV ne tranche pas vraiment, mais la tendance est d’attribuer une origine psychique aux malaises ressentis. Faut-il pour autant ne voir là que des malades imaginaires?

Certains, comme le professeur Juan Mosig, directeur du Laboratoire d’électromagnétisme et d’acoustique (LEMA) de l’EPFL, proposent une réponse plus nuancée. En effet, le LEMA a reçu plusieurs personnes se déclarant électrosensibles, se plaignant d’insomnies et d’un sentiment de malaise général. D’abord très sceptique, le professeur a peu à peu revu sa position. Exposée à un champ généré aléatoirement, la grande majorité des cobayes étaient incapables de reconnaître sa présence. «Mais, dans quelques cas, on a pu vérifier une sensibilité anormale aux ondes électromagnétiques, relève  Juan Mosig. Il y a trop de coïncidences.»

«Enorme exagération»

Le professeur reste prudent, estimant l’expérience trop limitée pour en extrapoler des conclusions générales.  «Mais il ne faut pas nier a priori la sincérité de ces gens. Avec une nuance: on dit seulement qu’ils sont capables de «sentir» ces ondes, pas que celles-ci représentent un risque pour la santé.» Enfin, le scientifique regrette l’«énorme exagération» médiatique autour de l’électrosmog. Lui refuse tout catastrophisme et se borne à invoquer un principe de précaution: «Pourquoi laisser son wi-fi allumé 24h sur 24 si on n’en a pas besoin?»

Devenez membre

Notre association tire sa force de ses membres

  • Vous obtenez l’accès à l’ensemble des prestations FRC
  • Vous recevez notre magazine FRC Mieux choisir
  • Vous pouvez compter sur notre équipe d’experts pour vous défendre
Devenez membre

Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)