28.2.2018, Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale
En mars, les plaisirs du goût et de la table sont à l’honneur. Savoir ce qu’il y a dans notre assiette est une question que vous, consommateurs, et nous, la FRC, nous posons quotidiennement, mais ce mois en particulier sera l’occasion d’y mettre un accent plus marqué.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/510c1f5629992f3e3984a26f95ea0996/sites/staging.frc.ch/wp-content/plugins/user-specific-content/User-Specific-Content.php on line 373
Prenez le Label Fait Maison, lancé en septembre dernier après de nombreuses années de gestation. Fruit d’une initiative de la FRC avec GastroSuisse, la Semaine du Goût, Slow Food, cette distinction, qui s’affiche désormais sur les devantures des restaurateurs, fête tout juste ses six premiers mois d’existence et peut se glorifier d’avoir suscité l’intérêt.
En lançant le Label Fait Maison il y a six mois, leurs promoteurs tablaient sur une soixantaine d’établissements pour la fin de 2017 et 280 pour cette année. Fin février, ils sont déjà 105 à avoir fait le pas de privilégier une cuisine de qualité, mitonnée sur place. Et derrière eux, 220 demandes d’affiliation attendent la venue des experts de la FRC chargés de vérifier que les chefs remplissent bien les conditions de la charte. Gageons qu’à ce rythme, l’objectif sera atteint!
Sur le terrain, les bénévoles de la FRC s’assurent que cette transparence affichée n’est pas qu’un voeu pieux… Cuisines, économats, chambres froides et congélateurs sont inspectés par 20 personnes, dont le rôle essentiel est de contrôler que les mets qui affichent la mention «fait maison» sur la carte respectent bien le cahier des charges du label. Ce dernier implique qu’un plat qui répond à cette appellation doit être entièrement cuisiné sur place à partir de produits bruts, même si les produits traditionnellement utilisés en cuisine – charcuteries, fromages ou condiments par exemple – sont autorisés. Un engagement qui exige du temps, du sérieux et de la rigueur pour nos bénévoles, mais qui a tout son sens. Car qui mieux que les consommateurs eux-mêmes pour assurer la transparence des menus? Bon appétit!


