4.6.2009
A la suite de notre article relatif aux démarchages dissimulés dans le No7, la société Reader's Digest nous écrit.
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« Récemment, quelques entreprises de marketing directe ont malheureusement montré une image qui a entrainé la branche entière dans la disgrâce (…). Chez Reader’s Digest, il est primordial que les clients soient satisfaits de nos offres et prestations. Sinon, comment expliquer le succès que nous connaissons en Suisse, depuis soixante ans déjà, et les centaines de milliers de clients que nous recensons? (…). Aussi proposons-nous les offres les plus libérales à nos clients qui peuvent, par exemple, essayer sans aucune obligation les produits qu’ils ont sollicités, vu qu’ils ont quinze jours après réceptions pour retourner leurs commandes, à nos frais (…). Nos abonnés peuvent sans aucun préavis, moyennant un courrier écrit, mettre fin à leurs retraits et bénéficier d’un remboursement pour les éditions ne leur ayant pas encore été envoyées (…). Les clients n’étant pas intéressés par nos produits peuvent aussi participer aux tirages gratuits sans obligation d’achat. Tous les gains mentionnés dans nos tirages sont effectivement remis (…). »
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Nous serions-nous trompés en épinglant cette société? Nous vous laissons libre d’en juger mais manifestement, certains consommateurs en doutent: Mme Rey s’étonne, en effet, que, quarante ans après avoir cessé son abonnement à Reader’s Digest, elle reçoive un livre de cuisine qui ne l’intéresse absolument pas – « A 71 ans, je n’ai plus besoin de recettes. » Reader’s Digest continue pourtant d’en réclamer le paiement.
Qui n’a pas fait un jour la désagréable expérience de recevoir par la poste, sans jamais l’avoir commandé, un colis au contenu parfois surprenant émanant d’une société connue ou pas. Malheur à vous si vous n’accordez que mépris (juridiquement à juste titre) au dit colis, car s’ensuivra un courrier vous réclamant dans un bref délai, le paiement d’un montant ainsi que d’importants frais de rappel. C’est bien cette pratique que la FRC dénonce, car un contrat de vente n’est conclu que si l’acheteur accepte de manière explicite, et non tacite, une offre faite par un vendeur. Si vous n’avez rien commandé, vous ne devez rien payer, ni même renvoyer la marchandise, sauf en cas d’erreur évidente d’acheminement, ou si vous avez préalablement consenti en connaissance de cause à ce genre d’envoi.
Valérie Muster


